jeudi 26 mai 2011

mardi 24 mai 2011

L'Altro Inferno (Bruno Mattei, 1981) - L' intégrale de la saison 1



L'arrivée de la saison 2 de L'Altro Inferno étant désormais imminente, il paraissait important, pour ne pas dire absolument vital, de revenir sur la première saison de la série qui a fait vibrer J'irai verser du Nuoc-Mam sur tes tripes tout au long de l'année 2010. En voici donc le recap intégral qui vous permettra de bénéficier d'une révision optimale avant le retour , prévu pour fin juin, du facétieux Manitas De Las Fuentes Y Bartomeu et de l'infortuné Eusebio Ortiz.

L'Altro Inferno - Premier épisode

L'Altro Inferno - Deuxième épisode

L'Altro Inferno - Troisième épisode

L'Altro Inferno - Quatrième épisode

L'Altro Inferno - Cinquième épisode






A noter au passage que Jean-Max, le funeste héros de Incubo Sulla Città Contaminata sera lui aussi de retour très prochainement pour de nouvelles aventures télépathiques.

Incubo Sulla Città Contaminata

jeudi 19 mai 2011

Les 20 règles élémentaires du journalisme musical

  • Règle élémentaire #1 : Ne JAMAIS se faire la moindre illusion sur ce métier. Il ne vous rendra pas plus sexy. Il ne vous rendra pas plus crédible. Il ne vous rendra pas plus célèbre. Et il ne vous rendra SURTOUT pas plus riche.
  • Règle élémentaire #2 : Ne JAMAIS utiliser dans un article ou une chronique les termes "opus", "combo", "brûlot" et le verbe "distiller". JAMAIS.
  • Règle élémentaire #3 : Ne JAMAIS utiliser dans un article ou chronique le moindre terme culinaire. Ne jamais parler d'"album appétissant", ni de "ligne de basse onctueuse" et encore moins de "remix croustillant". Par pitié. C'est embarrassant.
  • Règle élémentaire #4 : Ne JAMAIS qualifier quelqu'un de "génie". Il n'existe à l'heure actuelle que deux génies avérés : Ennio Morricone et Larry David. Tous les autres sont de sordides connards, juste comme vous.
  • Règle élémentaire #5 : Ne JAMAIS oublier que les artistes à qui vous vous adressez en interview n'ont généralement rien de plus intéressant à raconter que votre voisin de palier ou votre boulangère. Sachez donc leur poser les VRAIES questions. Si, par exemple, vous interviewez Billy Gibbons de ZZ Top, ne lui posez pas de questions sur son dernier album. L'univers tout entier se FOUT de son dernier album. Demandez lui ce que TOUT LE MONDE veut savoir mais que PERSONNE ne lui demande JAMAIS, c'est à dire si il met sa barbe AU-DESSUS ou EN-DESSOUS de sa couverture quand il va se coucher.
  • Règle élémentaire #6 : Ne JAMAIS essayer de piéger un artiste en interview. Certes, ils ne sont généralement pas très intelligents, mais n'oubliez pas que si vous faites ce métier c'est que vous l'êtes probablement encore moins.
  • Règle élémentaire #7 : Ne JAMAIS dire d'un disque ou d'un artiste qu'il est "dangereux" ou "subversif". N'oubliez jamais que les braqueurs de banque, les illuminés, les tortionnaires et les types qui représentent de VERITABLES menaces pour l'ordre établi écoutent généralement James Blunt ou Magic System et qu'ils n'ont strictement rien à foutre de Gil Scott-Heron ou de Today Is The Day. Arrêtez avec vos putains de fantasmes de puceau.
  • Règle élémentaire #8 : Ne JAMAIS intellectualiser un artiste plus que nécessaire. Souvenez-vous que pendant que vous exprimerez la nécessité de "questionner son intention" et de percer le "maillage dialectique" de sa dernière "proposition sonore", il sera, lui, en train de glisser des objets huileux et oblongs dans les orifices de vos mères en sifflant des insultes en Yiddish entre ses dents.
  • Règle élémentaire #9 : Ne JAMAIS essayer d'imiter Lester Bangs. Vous finiriez comme ces types à la fac qui se prenaient pour Jack Kerouac et John Fante : alcooliques ou rédacteurs chez Gonzaï. Personne ne mérite ça.
  • Règle élémentaire #10 : Ne JAMAIS essayer d'imiter Hunter S. Thompson. Vous habitez les Deux-Sèvres, vous baisez la même fille en pointillé depuis le CM2 et les seuls artistes que vous êtes en mesure de suivre en tournée sont des groupes de hardcore gascons. Personne n'a envie de lire les cafardeux détails de votre vie de merde intégralement réécrits par une secrétaire de rédaction qui est systématiquement obligée de reprendre vos papiers parce qu'à 25 ans passé vous n'êtes toujours pas foutu d'aligner deux phrases sans faire voler en éclats les conventions les plus fondamentales de la grammaire française.
  • Règle élémentaire #11 : Ne JAMAIS vous rendre à un concert pour autre chose que le concert lui-même. Vous n'êtes pas célèbre. PERSONNE ne vous attend. PERSONNE ne rêve de vous rencontrer. Et SURTOUT PERSONNE NE VEUT VOUS ENTENDRE RACONTER VOTRE WEEK-END POURRI AU BAR PENDANT LES MORCEAUX LES PLUS CALMES. Les gens se foutent de savoir à quoi ressemblent Pascale Clark et Bernard Guetta, alors vous imaginez bien qu'ils n'ont rien à branler de votre gueule de français.
  • Règle élémentaire #12 : Ne JAMAIS qualifier un groupe de "nouveau Beatles", de "nouveau Joy Division", de "nouveau Daft Punk" ou de "nouveau WHATEVER". Avez-vous déjà entendu un cuisinier dire que le Bok Choy était le nouveau brocoli ? Non. Alors arrêtez de raconter n'importe quoi.
  • Règle élémentaire #13 : Ne JAMAIS donner d'avis objectif et mesuré sur un disque ou un artiste. Souvenez-vous que dans 99,9% des cas, vous avez affaire à des gros culs sans talent qui ont juste réussi à capter l'attention en copiant mollement des disques sortis il y a 30 ans dans l'indifférence la plus totale. Votre boulot est de transformer ces arnaques éhontées en un truc foutrement excitant. Et ce n'est pas en vous excusant avec de pathétiques "à mes yeux", "ce n'est que mon avis" et autres "ça n'engage que moi" que vous y arriverez.
  • Règle élémentaire #14 : Ne JAMAIS décrire un disque. Un disque s'écoute, il ne se décrit pas. Parlez de votre rapport avec ce disque et de la façon dont il s'inscrit dans votre vie. C'est le seul truc qui peut éventuellement distraire les gens, à défaut de les intéresser. Ils se foutent de savoir que le deuxième morceau démarre sur 12 mesures de marimba et que le neuvième titre mêle astucieusement cuivres et accords mineurs. Principalement parce que c'est chiant. Accessoirement parce qu'ils le savent déjà.
  • Règle élémentaire #15 : Ne JAMAIS chercher à être constant et irréprochable. On se trompe, on change d'avis, on dit des conneries, c'est la vie. N'oubliez jamais que les barons du bon goût finissent TOUJOURS de la même manière : on leur confie la rubrique jazz et ils disparaissent à jamais, avalés par le trou noir de l'ennui.
  • Règle élémentaire #16 : Ne JAMAIS avoir plus de 5 journalistes musicaux dans son cercle d'amis proches. Soyez raisonnable, personne n'a envie de se coltiner des types atrocement fauchés et prêts à toutes les bassesses pour se ramasser un bout de cul.
  • Règle élémentaire #17 : Ne JAMAIS accepter de poste de journaliste musical stagiaire. Le journaliste musical est techniquement à la première échelle de la chaîne alimentaire, juste en-dessous de l'aspirateur. Si vous êtes en dessous du journaliste musical, vous savez ce que ça signifie ? Que vous êtes une poussière de merde, exactement.
  • Règle élémentaire #18 : Ne JAMAIS rendre ses papiers à l'heure. Ce métier ne vous apportera strictement RIEN, sachez donc le rendre un minimum excitant. Attendez la veille de la deadline pour commencer vos articles et rédigez tout d'une traite, sans jamais vous relire. Si possible, arrangez vous pour faire ça en fin de semaine histoire de bien pourrir ET votre week-end ET celui de vos collaborateurs.
  • Règle élémentaire #19 : Ne JAMAIS refuser une interview avec Mark E. Smith. C'est le seul truc dans tout ce putain de boulot qui vous rendra un peu plus sexy, un peu plus crédible et un peu plus célèbre que la moyenne. Mais en aucun cas plus riche. RIEN, STRICTEMENT RIEN ne vous rendra plus riche dans ce métier.
  • Règle élémentaire #20 : Enfin ne JAMAIS oublier l'essentiel : faire ce boulot le plus sérieusement du monde, sans jamais se prendre au sérieux une seule seconde. Comme tout le reste.

mercredi 18 mai 2011

Moon Light Speed


Nouvelle sérigraphie de Moon Light Speed (nom sous lequel se cache l'illustrateur Joe Triscari, basé à Denver, Colorado), limitée à 25 exemplaires uniques, tous individuellement teints et tâchés au thé. La série, intitulée Death's Head, est en 60x30 et son prix, fixé à 53$ pour les 5 premiers exemplaires, augmentera de 10$ à chaque fois que 5 nouveaux exemplaires seront vendus. Disponible ici.



mardi 17 mai 2011

Lost at birth

Chronique refusée par Tsugi et jamais publiée, août 2008.

LINDSTROM
Where You Go I Go Too
(Feedelity / Differ-Ant)
Ce qu'il pourrait m'arriver de pire dans la vie : m'enquiller un set de 12h de Tiestö en Aveyron sur lequel Teki Latex improviserait un medley ininterrompu de “Pop Corn” et du “Petit Bonhomme En Mousse”, devoir ensuite faire du stop pour rentrer et me cogner 500km sous le cagnard le plus brutal dans un break conduit par un couple de violeurs d'enfants au rire d’ogre, coincé à l’arrière entre la grand-mère huileuse laissant échapper rôts et vomissures à intervalles irréguliers, et un Doberman géant rongé par la haine, le tout avec la météo marine sur ondes courtes à fond la caisse sur les enceintes de l'auto-radio. Mais, très honnêtement, à choisir entre ça et me retaper le dernier Lindstrom, je n'hésiterais pas une seconde. Pour faire court : la BO des Mystérieuses Cités D'Or ré-enregistrée par le Jean-Michel Jarre de En Attendant Cousteau, découpée en 3 plages de 30, 10 et 15 minutes. Un point positif tout de même : il a mis sa tronche sur la pochette histoire qu'on puisse le reconnaître facilement dans la rue et lui briser la nuque avec une grande planche en bois. Ça a le mérite d'être utile.

vendredi 13 mai 2011

On repeat


Un incroyable edit signé Crackboy (nouveau projet de Krikor) du "Rock 'N' Roll Station" de Jac Berrocal, cultissime trompettiste de jazz français qui a notamment collaboré avec MKB, James Chance, Lizzy Mercier Descloux, Ulan Bator et... Yvette Horner ! Le talk-over sur ce titre est assuré par Vince Taylor et la version originale -extraite de l'album Parallèles (D'Avantage, 1977)- est disponible ci-dessous.

jeudi 12 mai 2011

San Francisco

Throbbing Gristle Mission Of Dead Souls (Fetish, 1981)
Oakland Bay Bridge.

Willie Phoenix Willie Phoenix (A&M, 1982)
Palace Of Fine Arts.

Primal Scream Star (Creation, 1994)
Bobby James Hutton, premier membre du Black Panther Party, devant la prison d'Oakland.

The VSS Nervous Circuits (Honey Bear, 1997)
Murs des stations Montgomery et Powell St. du Bay Area Rapid Transit.

J.D. Buhl And The Believers Drive-In (Line, 1984)
Croisement de la 56ème rue et de la Martin Luther King Jr way à Oakland.

Graham Central Station Release Yourself (Warner Bros., 1974)
Old St. Hilary's Church, Tiburon.

Coachwhips Peanut Butter And Jelly Live At The Ginger Minge (Narnack, 2005)
Cimetière de Mountain View.

The Scuba Men Scuba Dooba Baby (Hillsdale, 2007)
Crissy Field Beach.

Red House Painters Ocean Beach (4AD, 1995)
Moulin hollandais du Golden Gate Park.

Chris Isaak Forever Blue (Reprise, 1995)
Pacific Heights.

Vöetsek Tinea Cruris (Six Weeks, 2002)
Destruction de San Francisco.

lundi 9 mai 2011

vendredi 6 mai 2011

You gots to chill

Clint Eastwood

Sly Stone

Steve McQueen

Debbie Harry

Marlon Brando

Louise Brooks

Elvis Presley

Robert Plant

Gary Cooper

Steve Jobs

Buster Keaton

Frank Sinatra

jeudi 5 mai 2011

Shawn K. Knight










Shawn K. Knight vit à Ferndale, Michigan, dans la banlieue de Detroit. Il fait partie du groupe Child Bite.