vendredi 24 août 2012

jeudi 23 août 2012

jeudi 16 août 2012

On repeat


Terrible Truths Lift Weights
Extrait du 7" Lift Weights/Don Juan (Mexican Summer)
Adelaide, Australie

mercredi 15 août 2012

Wes Winship X Burlesque Of North America

Sérigraphie de Wes Winship pour Burlesque Of North America.
Tirage 3 couleurs en 19 x 25" sur papier métallisé, limité à 50 exemplaires.
Disponible ici.

mardi 14 août 2012

On repeat


Midnite Snaxxx In Your Eyes
Extrait de l'album Midnite Snaxxx (Red Lounge)
Oakland, Californie, USA

mercredi 8 août 2012

On repeat


Terror Lounge/Twin Peaks-core de Montréal, extrait de l'album Tout Est Jeune.

mardi 7 août 2012

Dwitt











Dwitt, de son vrai nom David Witt, est un illustrateur basé à Minneapolis, Minnesota. Membre fondateur du collectif Squad 19, il est également à l'origine de la Back Alley Gallery. Il est l'auteur de plus de 500 affiches de concerts et de nombreux travaux pour Nike, 3M, Harmonix et le Seattle Weekly, entre autres.

vendredi 3 août 2012

Liquid Sky (Slava Tsukerman, 1983)


Lorsque vient l'heure de deviser existentialisme, errances nocturnes et vibrations punk, on s'arrête généralement soit sur le génialissime Repo Man d'Alex Cox (Los Angeles, Black Flag, courses-poursuites et forces extra-terrestres) soit sur l'essentiel After Hours de Martin Scorsese (New-York, Bad Brains, chasse à l'homme et maladies de peau). Les places étant chères et le temps précieux, il a fallu la jouer à pile ou face. Pas de bol, la pièce est tombée sur la tranche. J'ai donc opté pour Liquid Sky qui, s'il n'atteint pas la cheville des deux métrages pré-cités, s'impose tout de même comme un des films les plus singuliers de ces 30 dernières années catégorie "filles perdues, cheveux fuschia".



Produit et réalisé par Slava Tsukerman, émigré russe arrivé à New York en 1976, Liquid Sky a été co-écrit à trois mains par Tsukerman, son épouse Nina Kerova (également co-productrice) et l'actrice Anne Carlisle, qui interprète les deux rôles principaux du film : celui de Margaret, punkette désabusée traquée par des aliens invisibles, et celui de Jimmy, junkie androgyne prêt à toutes les bassesses pour quelques grammes de "Liquid Sky", drogue ultra-puissante que les visiteurs d'outre-espace sont justement venus absorber en masse.



Arty jusqu'à la nausée (Carlisle et Tsukerman citent ouvertement la Factory de Warhol comme inspiration majeure), bourré de faux raccords et porté par le jeu outrancièrement blasé d'acteurs vaporeux (hormis Carlisle, le seul à s’extirper du lot est Otto Von Wernherr, qui joue le rôle d’un ufologue allemand), Liquid Sky reste, malgré ses nombreux défauts, une oeuvre foncièrement unique et fascinante.



Outre son esthétique irréelle tout en néons, maquillage fluorescent et costumes à angles droits et son scénario psychotronique (il s'agit tout de même d'une histoire d'extra-terrestres invisibles absorbant les phéromones dégagés par une bande de punks lorsqu'ils baisent et prennent de la drogue), le film réussit en effet à dresser un tableau relativement fidèle du New York post-punk/proto-new wave du début des années 80 (drogues, ennui, fascination pour l’Europe) et Tsukerman compense très largement son amateurisme (qui se manifeste aussi dans les dialogues, particulièrement sommaires) et son manque de moyens par des cadrages vertigineux et une mise en scène qui frise le sublime sur une poignée de séquences (le passage à la lumière du jour après la première partie du film est, à ce titre, assez saisissant).



A noter la présence et la performance d'Anne Carlisle dans son double-rôle (avec lequel elle livre d'ailleurs un clin d'oeil -involontaire ?- au Female Trouble de John Waters, en interprétant victime et agresseur lors d'une scène de viol) et l'impossible bande-son composée au Fairlight CMI par Clive Smith et Brenda Hutchinson, consistant en une avalanche de riffs de trompettes synthétiques et une demi-douzaine de digi-zouks aux mélodies parfaitement incompréhensibles.



Une version condensée de ce post figure dans le nouveau hors-série Tsugi, 100 films musicaux à (re)découvrir, qui est en kiosque depuis le 21 juillet. J'y parle également de The Decline Of Western Civilization I, II & III (sur lesquels je reviendrai plus en détails ici durant l'été), Dogs In Space (posté le mois dernier) et Intrepidos Punks (inénarrable film de bikers mexicain auquel j'avais consacré un des tous premiers articles du blog).