mardi 30 avril 2013

Wrong meeting


Véronique "étron libre" Genest en t-shirt Nirvana, la photo a été publiée cet après-midi par Grazia et s'est immédiatement imposée comme le prétexte optimal pour désarchiver le Graal absolu du dérapage vestimentaire, à savoir cette légendaire photo de Jean-Luc Lahaye en t-shirt Black Flag/DOA parue en août 1991 dans Télé 7 Jours.


A noter également ces sublimes captures de On Craque... Sandy, qui m'ont été gracieusement envoyées par JB Born Bad et Mamass des Tigres Du Futur. 3ème film de Michel Nerval (à qui l'on doit notamment Le Bahut Va Craquer, dans lequel Robert Castel fait une des plus belles imitations anticipatoires de Nicolas Sarkozy qu'il vous sera donné de voir), On Craque... Sandy vaut surtout pour  la présence totalement autre de Michel Galabru dans le rôle de Fernand, personnage au goût prononcé pour Suicide, Iron Maiden et les bottes camarguaises.



lundi 29 avril 2013

mardi 23 avril 2013

On repeat


Le nouvel album de Man Or Astro-Man? sort le 21 mai (cd sur Communicating Vessels, vinyle chez Chunklet) et je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'avancer le moindre argument supplémentaire, si ce n'est peut-être que le premier extrait est disponible juste ici.



lundi 22 avril 2013

Orval Carlos Sibelius - Super Forma (Clapping Music)


Texte écrit pour la bio du nouvel album d'Oscar Carlos Sibelius, dont la sortie est prévue le 22 mai sur Clapping Music.

Il existe des morceaux pour les jours où vous vous réveillez torse nu et sans chaussures aux abords d’une zone industrielle et où, après 4h de galère sous la pluie, vous retrouvez le chemin de votre appartement. Des morceaux qui vous ouvrent la porte avec un sourire aimant, vous tendent une couverture qui sent bon la poudre de cade et le chocolat chaud et vous propulsent instantanément sur la 4 fois 4 voies du bonheur inaltérable. Pas beaucoup, certes, mais il y en a. Il existe également des morceaux que vous avez découvert un beau matin d'avril et qui depuis restent invariablement associés au retour du printemps, à la lumière qui danse derrière les rideaux et à ces jours où on a presque envie de voir ce qu'il se passe avant midi. Pas beaucoup non plus, mais, là aussi, il y en a.

Et puis il existe des titres capables de faire tout ça en même temps, en à peine plus de 5 minutes et sans même l'amorce d'un effort. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas certain qu’il en existe plus de trois, mais j'en connais au moins un. Il s'intitule "Good Remake", il figure sur le troisième album d'Orval Carlos Sibelius (ex-chanteur/guitariste de Centenaire) et a été placé, luxe suprême, à la toute fin du disque, afin que seuls soient récompensés les valeureux et les justes. Vous n'aurez toutefois pas besoin de patience ni de courage pour venir à bout de Super Forma. Un matériel en état de marche, même approximatif, devrait suffire. Parce que même si l'objet à été ouvragé avec un soin propre aux plus cinglants coups de maîtres (pendant deux ans, en studio et sur bandes analogiques), une exubérance de disque maudit (l'ingénieur du son a jeté l'éponge au bord du nervous breakdown, laissant le soin à Stéphane Laporte - Centenaire, Egyptology- de finir le mixage, et Orval lui-même, à bout de patience, a fini par sortir son 2ème album -Recovery Tapes, enregistré en solo- dans l'intervalle) et qu'il contient une paire de moments totalement autres, où la raison a définitivement été écartée (le psychotronique "Cafuron" et ses trompettes fuzz sonnant le pinacle de la journée la plus pourrie de l'Univers sous fond d'arpèges horrifiques), il doit sa dimension épique, toute en polychromies hurlantes et vapeurs occultes, avant tout à ses chansons, puisque au final, c'est bien de cela qu'il s'agit et de pas grand chose d'autre.
Des chansons pour les jours où vous vous réveillez torse nu et sans chaussures aux abords d’une zone industrielle, bien sûr, mais aussi et surtout des chansons où le feu et la grâce tombent dru comme grêle et sans la moindre indulgence 46 minutes durant, dissolvant dans une spectaculaire averse mercurielle Byrds et Robert Wyatt ("Spinning Round"), Morricone et les Ventures ("Desintegraçao", "Asteroids"), psychédélisme italien et vents californiens ("Super Data"). La manière est radicale, le résultat écrasant. Et à la fin, alors que s'envolent les dernières notes de l'immense "Good Remake" et qu'au loin, une nation d'insectes continue à chercher son âme dans la brume du continuum pop, Orval Carlos Sibelius avance tranquillement vers la lumière avec l'étincelante démarche des seigneurs, tenant entre ses mains l'enveloppe intacte d'un coeur palpitant. Pas n'importe lequel : le votre. Le voyage est à ce prix. On n'en revient pas, mais on y reste heureux. Fou, perdu, mais heureux. Après, c'est ça ou la zone industrielle, à vous de voir.


mercredi 17 avril 2013

Souviens-toi. T'étais là. J'étais là.

C'était l'été 83.
Sur cette plage abandonnée.
De la Costa Brava.
Souviens-toi.
T'étais là.
J'étais là. 
Souviens-toi.
Cette plage abandonnée. 
Les cadavres par milliers.


Auteur d'un occulte cd-r, d'un 45t et d'un split 12" avec GLU durant la deuxième moitié des années 00, Plastobeton, légende synth-punk de Metz composée de futurs ou déjà membres de Scorpion Violente, The Feeling Of Love et The Dreams, se voit aujourd'hui célébrée, sanctifiée et intégralisée sur Glam Mort, vinyle posthume pressé à 500 exemplaires par Eurochoc Production, "nouveau label du Ban St Martin/banlieue de Metz" derrière lequel se cache une moitié de Scorpion Violente, en collaboration avec Tanzprocesz, maison de disques "célèbre pour ses multiples faillites successives". Outre les proverbiaux "Femme du RPR" et "C'est Quoi Les Gens Nus", le disque inclut bien évidemment les deux tubes du groupe, "Eté 83" et "La Prison", tous deux présents ci-dessus et dessous.
Comme ils le disent eux-mêmes : "achète ou regrette".


A noter que Plastobeton se produira de manière tout à fait exclusive et univoque, ce vendredi aux Trinitaires, à Metz, et le lendemain à Paris, au Cirque Electrique, dans le cadre du festival Sonic Protest, avec Palais Schaumburg, Pied Gauche et Coolhaven.
A priori, la probabilité de croiser vos collègues de travail à l'un de ces deux événements est de 3%.

lundi 15 avril 2013

On repeat




Trans AM + "The Trooper" d'Iron Maiden + Army Of Darkness et Conan Le Barbare en simultané ET en accéléré = le nouveau Marvin. Ça sort début juin, il y a un des tubes les plus GIGANTESQUES de l'année en cours dessus ("As Noisy As Possible") et tu est probablement en train d'écouter le premier extrait ci-dessus, posté cet après-midi en exclu par New Noise.

jeudi 4 avril 2013

Tu dois lutter pour survivre dans le...

CAGE-O-DROME !!! 

A compter de ce jour et jusqu'à nouvel ordre, une partie, si ce n'est la totalité, de ce qui se trouvera sur mon chemin, tombera entre mes mains ou arrivera dans ma boîte aux lettres, sera soumis au test ultime du CAGE-O-DROME : disques, livres, films, chaussures, restaurants, réseaux de transport, spectacles de danse contemporaine subventionnés par l'Etat, boissons alcoolisées ou non, ponceuses à parquet, housses de couette, nouveautés, vieilleries, classiques intemporels, merdes insignifiantes, toute-putain-de chose sera soupesée, évaluée, et considérée selon les rigoureux critères du CAGE-O-DROME, dont je vais sans plus attendre vous présenter les 10 échelons de valeur, par ordre décroissant.

RÈGNE, POUVOIR, PUISSANCE ET GLOIRE
Le point Cage. Satisfaction d'entrer en possession d'une pièce de maître, d'un inestimable joyau, d'une source reine. Sentiment de majesté comparable à l'envol de mille concombres au-dessus de la Mer Noire.

PARTAGE RITUEL DE CHEVREUIL MORT SUR LES RIVES DU PHLÉGÉTHON
La plénitude Cage. Bonheur de voir son peuple marcher vers le soleil et ses ennemis réduits à l'esclavage, à la servitude et à la prostitution.


INTRONISATION PROTOCOLAIRE DANS LA ROYAUTÉ DE CAGE HEY ENFILE TA TUNIQUE LA VIE COMMENCE
La base Cage. On est à la maison. Tout va bien. Tu peux t'assoir. Il n'y a pas de problème.

IVRESSE SÉDUCTION POINT TROP N'EN FAUT MAIS ALLONS-DONC ALLONS-Y HOP LÀ
L'ondulation Cage. Pas de quoi écrire une carte postale à tantine, mais de la merde si on va se laisser abattre, parce qu'on se la colle encore pas mal à ce niveau.

PING-PONG MENTAL ENTRE FADO DE LA LUNE ET RHAPSODIE DU WHATEVER
Le vacillement Cage. Plus rien n'est certain. Un jour c'est oui, un jour c'est non. Attention. Attention.



INTERROGATIONS DES PETITS MATINS BLEUS SUR LE QUOI PENSER DU WHO CARES OUI OU NON
Ok, qui sont ces gens ? Quel est ce mouvement ? Que veulent-ils dire exactement ? Quel est leur but ? Ont-ils seulement un but ?

ACCESS ALL AREAS AU FESTIVAL DU NA NA NI
Je t'écoute parler depuis une vingtaine de minutes et ce que je retiens de ce que tu me dis, c'est la virgule, parce que pour le reste j'ai comme l'impression que tu est en train de me prendre pour une miche.

TRAVERSÉE DU STYX SUR CADAVRES D'HOMMES TERRASSÉS PAR LA HONTE ET L'EMBARRAS
Pass toutes zones sur les réseaux du déshonneur.




SUPPLICE DES INNOCENTS LIVRÉS NUS ET SANS DÉFENSE AUX ABEILLES TUEUSES DE L'AVEYRON
Douleur physique de l'Homme face au règne sans partage de l'insecte.


REGROUPEMENT POUR VENGEANCE IMMÉDIATE ET SANS SOMMATION ORDONEE PAR LE DOIGT DE LA FATALITÉ
Trop de cris, trop de larmes, trop de souffrance.
Cette fois, c'est la guerre.


La première édition du CAGE-O-DROME aura lieu la semaine prochaine. Des éditions thématiques sont prévues. Les propositions sont évidemment les bienvenues.

mercredi 3 avril 2013

Les putains de la ville basse


Ça s'est joué entre Fred et Jess Franco, timing funeste oblige, mais c'est Jésus l'ardent qui l'a emporté (et ce bien que je n'aie jamais été un grand inconditionnel de cette vieille bedaine, exception faite du génial Miss Muerte, où les filles sont belles et cruelles comme des Napolitaines), parce que bon, à l'arrivée, quel que soit le sens dans lequel on le prenait, Les putains de la ville basse ça claquait quand même plus que L'enfer des épouvantails, c'est comme ça et puis voilà. Nouvelle soirée, nouveau deal, nouvelle mise en marché, donc, cette fois-ci en maximum combine avec Teenage Menopause pour une affiche plus light qu'à l'accoutumée, deux groupes seulement, mais vu la puissance de feu déployée par l'ensemble, on ne pouvait décemment proposer plus. Détails et matériel promotionnel ci-après, accepte-le, tu n'as pas vraiment le choix après tout.


NÜ SENSAE
Univers de feu triomphant
Vancouver, BC, Canada
Réputé pour ses prestations live brutales, punitives, incandescentes, le duo canadien Nü Sensae (désormais augmenté d'un guitariste) a prouvé avec son troisième album Sundowning (sorti l'été dernier sur Suicide Squeeze) qu'il faisait clairement partie des formations noise/punk les plus vitales du moment, aux côtés de Metz, Lamps et White Lung. C'est leur première venue en France, vous allez ramasser méchant et je ne sais pas s'il est vraiment besoin d'en rajouter, parce que, très franchement, c'est déjà bien plus qu'il n'en faut.


BESOIN DEAD
La mort au fond des yeux
Seine-Saint-Denis, France
Si Kurt Cobain s'était fait assassiner dans les Alpes-Maritimes par un serial-killer mosellan et que Faites Entrer L'Accusé en avait tiré une spéciale de 3 heures diffusée à 2h du matin un mardi soir, Besoin Dead aurait été appelé pour composer la bande originale. Après un split très remarqué avec Jessica 93 et une série de concerts par delà les limites de l'humain, les God Machine de Seine-Saint-Denis viendront mettre Paris 11 à l'amende et ensevelir la Mécanique Ondulatoire sous 20 000 tonnes de terreur noire. Viens. Bats-toi pour ta survie.