lundi 19 juillet 2010

TSUGI HS special : Cinq fautes de goût majeures 100% assumées

On va prolonger la promotion éhontée du nouveau Hors-Série Tsugi sur les deux prochains posts avec, pour commencer, une des 14 playlists que j'ai réalisées pour ce numéro.


Cinq fautes de goût majeures 100% assumées




SHAKEDOWN At Night
Extrait du maxi At Night (Sine Dance, 2001)

A ce niveau, ce n’est plus de la musique, c’est du social, de l’action de terrain. DJs en pulls rouge vif, hôtesses Baccardi, attachés commerciaux déchaînés, mineures démontées à la Manzana bon marché, de Montferrier-sur-Lez à La Valette Du Var, "At Night" de Shakedown était là pour te le rappeller : tu es coupable. Cent fois coupable.



THE CULT Sun King
Extrait de l'album Sonic Temple (Beggars Banquet, 1989)

Dites vous bien que dans un univers parallèle où on serait tous Navajos et où on ne se déplacerait qu'en Harleys volantes, ce morceau serait plus important que l'oxygène.



JOURNEY Separate Ways (Worlds Apart)
Extrait de l'album Frontiers (Columbia, 1983)

A l’origine, il y a le clip : excessif, inhumain, obsédant. Et à force de le regarder entre 20 et 30 fois par jour sans que jamais la magie ne cesse d’opérer, tu réalises un beau jour que les poses gaillardes de Steve Perry et le refrain tragico-homérique de "Separate Ways" font partie de toi, à jamais.



RICK SPRINGFIELD Jessie's Girls
Extrait de l'album Working Class Dog (RCA, 1981)

Acteur de soap à rallonge façon Feux De L’Amour devenu rock star sur un malentendu, Rick Springfield est un peu l’équivalent rock US des films 80’s avec Gérard Lanvin : jeans taille haute à 11 cm au-dessus du nombril, coucheries furtives, bastons dans les Mac Do’s et feeling "bien dans mon marcel". A noter que le morceau a été utilisé pour la meilleure scène du film Boogie Nights.



VIXEN Edge Of A Broken Heart
Extrait de l'album Vixen (EMI, 1988)

Lamborghinis blanches et Ferraris jaune banane, mini-jupes en polyester et stilettos bleu électrique, couplet Pat Benatar et refrain Bonnie Tyler, riffs façon panthère salace et guitares qui imitent le hénissement du mustang, toi sur le dos d’un dragon volant et mes couilles en flamme sur l’horizon du couchant… Putain, y’a des jours où on tuerait pour retourner ne serait-ce qu’une après-midi dans les années 80.

2 commentaires:

  1. Merci. J'avais la flemme d'aller chercher ces machins pour jeter une oreille.

    La playlist des trucs qu'on aurait préféré oublier (où tu violes mes souvenirs de préadolescence en fracassant Urban Dance Squad -du coup j'ai réécouté... putain-), ce serait pas mal aussi.

    RépondreSupprimer
  2. Oh putain le Journey. Traumatisant. Magnifique.
    Au passage, j'avais jamais regardé un de leurs clips et je suis soulagé de constater qu'ils ne se prennent pas au sérieux.

    RépondreSupprimer