5 bonnes raisons d'avoir choisi ce disque :
- Rollerskate Skinny est le groupe de Jimi Shields, le petit frère du leader autiste de My Bloody Valentine.
- Shoulder Voices fait partie des chefs d'oeuvres de la grande année du néo-psychédélisme indie, 1993, qui aura vu la sortie des essentiels Boces (dernier disque de Mercury Rev avec son insurpassable formation originelle), Hypnotwister (deuxième et dernier LP de Dr. Phibes And The House Of Wax Equations, dont je reparlerai très prochainement) et A Northern Soul (premier album de Verve, à l'époque où le groupe sonnait comme un croisement entre du Kyuss joué en 33 tours et un Jane's Addiction démonté au Rohypnol).
- Si on la qualifiera par défaut de psychédélique, la musique de Rollerskate Skinny est surtout totalement imprévisible, pouvant glisser à tout moment vers le post-punk cacochyme ("Violence To Violence"), le shoegaze névrotique ("Shallow Thunder"), l'electro-noise à flûtes ("Bow Hitch-Hiker") ou, plus globalement, la déchiration intégrale ("Lùnasa").
- Le nom du groupe a été emprunté au Catcher In The Rye de Salinger (L'Atrappe-Coeurs en VF), référence au-delà des limites du cliché, utilisée, une fois n'est pas coutume, avec un minimum de goût et de pertinence.
- Shoulder Voices est le seul disque que j'ai cité deux fois dans le hors-série Tsugi qui sera en kiosques début juillet. Je ne peux pas vous donner le sujet exact de ce hors-série pour le moment, juste que j'ai écrit exactement 21 articles dedans.
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encore une pochette que j'ai vu passer mainte et mainte fois à l'époque ; encore un truc que j'aurais dû écouter - mais aurais-je aimé alors ? merci anyway, j'aime aussi beaucoup découvrir des merveilles vingt ans après
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