lundi 16 septembre 2013

Faisceau divinatoire des élus de l'ordre universel d'Armaggedon rassemblés en rempart humain pour l'ultime affrontement contre les vagabonds assassins de la constellation du Serpent : Redux

Photo : Cobra par Lorène Lenoir

Pas grand chose à dire qui ne soit dans cette photo de ma collègue Lorène Lenoir. Rayonnement de vibrations-respect ponctué de petits hochements de tête entendus à tous les bandits venus en masse à la grande fête de la haine de ce vendredi 13 septembre : en vérité, je vous le dis, le taux de coolitude était tout à fait insoutenable.
Relance de dix courant novembre ?
Peut-être bien, sahib, peut-être bien.

1 commentaire:

  1. Chez Kongfuzi, en m'offrant les places ils avaient demandé un retour (comme on dit chez nous les journalistes) sur le concert. J'étais parti sur une chronique, mais comme les cendres de cette soirée ne sont toujours pas retombées, je pense maintenant à une sorte d'épitaphe de ma vie d'avant ce vendredi 13 septembre 2013.

    A bientôt 40 ans, je suis un vieux renard de Festival, un kraken des concerts, une sorte de dahu de la musique Live. Et ce n'est pas prêt de changer… Les rumeurs les plus folles courent à mon sujet, me voyant tour à tour chef de la sécurité au concert d'Altamont des Stones, doublure-bite de Stevie Wonder à Montreux, recordman des Pantiero à Cannes (twelve in a row !). Je connais tous les programmateurs de la côte d'azur - ce sont les pires, ils transportent encore les artistes dans des coffres de voiture et sortent du carré VIP dans un bruit de cran de sureté qui saute.

    J'étais venu pour voir dDamage, que je suis à la trace comme un pisteur ravi de découvrir sous les traits du même animal tellement d'avatars depuis la B.O Zen de Shinbô (Tu seras Sumo), en passant jusqu'à la Drum n' Bass et au Dub de Shimmy Shimmy Blade (2011), jusqu'à l'Indus post-redressement productif de Brother In Death (2011). Ce que j'ai vu à l'occasion de cette soirée slasher de Jason, c'est le plus lourd et le plus moite des breakbeat perché au kumikata rugueux. C'est comme regarder un coucher de soleil avec Renaud de la Villenie et finir à l'arrière de la R5 avec Teddy Riner. Un sacré rollercaster, ouais mon gars… Le tout est balancé avec l'énergie du Hip-Hop des débuts, de Public Enemy à NWA (et le terrain vague de la Chapelle, gros…)
    Accessoirement, dDamage c'est le groupe "bareback" par essence, qui multiplie les rapports non-protégés avec des collaborations et des featurings parmi les plus trans.
    Woulah, il faut chouffer ça, frère.

    Mais rien ne m'avait préparé à la fièvre de Cobra, qui nous a plongé direct dans le Temple de Kali, au bord du sacrifice humain. Et l'armée des ombres a quitté le bar pour toucher les idoles et lécher le venin qu'on voyait sourdre des enceintes. Les esprits frappeurs d'Alain Madelin et d'Alesiter Crowley n'étant jamais loin dans ce genre de circonstances, nous voilà "unis dans la haine de cette société" jusqu'au mimétisme, puisque au bout d'une heure de ce sauvage unisson, on ressemble tous à une groupie de 47 ans à la vie trop dissolue qui aurait pris beaucoup de poppers, incapable de garder son t-shirt siglé "Cobra" sur le dos.

    Le résultat c'est que depuis ma démobilisation de ce concert, mon retour à la vie civile est perturbé par un syndrome post-traumatique qui me fait hurler "Cobra" à tout bout de champ. En famille, au boulot…
    Des solutions, on vous dit ! Aux problèmes des jeunes, à la Syrie, à la question de l'auto-défense au pays de la Socca… : COBRA !!!


    Désolé pour The Box et Strasbourg, ma poule goutait à la bidoche du Boeuf Couronné (188 avenue Jean Jaurès, Paris 19e) pour la première fois. Dans ce festin d'abats, Je n'ai pas eu le coeur d'interrompre cette expérience - nous sommes donc arrivés à 22h…

    * * *

    Merci à Jimmy de JVDNMSVT & Satanic Royalty, Kongfuzi et La flèche d'Or.
    Merci au barman accommodant et à cette belle jeunesse, qui fait monter la sève.
    Merci à Grasse 06130 en force, de n'avoir pas mangé les meilleurs de ses enfants.
    Merci à Toto qui défonce Arthur H (sur une jambe) : écoutez ses maquettes.
    "La Vilette Enchantée" va te faire enculer avec ton entrée à 5€, ton vestiaire obligatoire, ton bar de Jet-Setter et ton dance-floor de zombies à 4h du matin…

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