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Les 20 règles élémentaires du journalisme musical
- Règle élémentaire #1 : Ne JAMAIS se faire la moindre illusion sur ce métier. Il ne vous rendra pas plus sexy. Il ne vous rendra pas plus crédible. Il ne vous rendra pas plus célèbre. Et il ne vous rendra SURTOUT pas plus riche.
- Règle élémentaire #2 : Ne JAMAIS utiliser dans un article ou une chronique les termes "opus", "combo", "brûlot" et le verbe "distiller". JAMAIS.
- Règle élémentaire #3 : Ne JAMAIS utiliser dans un article ou chronique le moindre terme culinaire. Ne jamais parler d'"album appétissant", ni de "ligne de basse onctueuse" et encore moins de "remix croustillant". Par pitié. C'est embarrassant.
- Règle élémentaire #4 : Ne JAMAIS qualifier quelqu'un de "génie". Il n'existe à l'heure actuelle que deux génies avérés : Ennio Morricone et Larry David. Tous les autres sont de sordides connards, juste comme vous.
- Règle élémentaire #5 : Ne JAMAIS oublier que les artistes à qui vous vous adressez en interview n'ont généralement rien de plus intéressant à raconter que votre voisin de palier ou votre boulangère. Sachez donc leur poser les VRAIES questions. Si, par exemple, vous interviewez Billy Gibbons de ZZ Top, ne lui posez pas de questions sur son dernier album. L'univers tout entier se FOUT de son dernier album. Demandez lui ce que TOUT LE MONDE veut savoir mais que PERSONNE ne lui demande JAMAIS, c'est à dire si il met sa barbe AU-DESSUS ou EN-DESSOUS de sa couverture quand il va se coucher.
- Règle élémentaire #6 : Ne JAMAIS essayer de piéger un artiste en interview. Certes, ils ne sont généralement pas très intelligents, mais n'oubliez pas que si vous faites ce métier c'est que vous l'êtes probablement encore moins.
- Règle élémentaire #7 : Ne JAMAIS dire d'un disque ou d'un artiste qu'il est "dangereux" ou "subversif". N'oubliez jamais que les braqueurs de banque, les illuminés, les tortionnaires et les types qui représentent de VERITABLES menaces pour l'ordre établi écoutent généralement James Blunt ou Magic System et qu'ils n'ont strictement rien à foutre de Gil Scott-Heron ou de Today Is The Day. Arrêtez avec vos putains de fantasmes de puceau.
- Règle élémentaire #8 : Ne JAMAIS intellectualiser un artiste plus que nécessaire. Souvenez-vous que pendant que vous exprimerez la nécessité de "questionner son intention" et de percer le "maillage dialectique" de sa dernière "proposition sonore", il sera, lui, en train de glisser des objets huileux et oblongs dans les orifices de vos mères en sifflant des insultes en Yiddish entre ses dents.
- Règle élémentaire #9 : Ne JAMAIS essayer d'imiter Lester Bangs. Vous finiriez comme ces types à la fac qui se prenaient pour Jack Kerouac et John Fante : alcooliques ou rédacteurs chez Gonzaï. Personne ne mérite ça.
- Règle élémentaire #10 : Ne JAMAIS essayer d'imiter Hunter S. Thompson. Vous habitez les Deux-Sèvres, vous baisez la même fille en pointillé depuis le CM2 et les seuls artistes que vous êtes en mesure de suivre en tournée sont des groupes de hardcore gascons. Personne n'a envie de lire les cafardeux détails de votre vie de merde intégralement réécrits par une secrétaire de rédaction qui est systématiquement obligée de reprendre vos papiers parce qu'à 25 ans passé vous n'êtes toujours pas foutu d'aligner deux phrases sans faire voler en éclats les conventions les plus fondamentales de la grammaire française.
- Règle élémentaire #11 : Ne JAMAIS vous rendre à un concert pour autre chose que le concert lui-même. Vous n'êtes pas célèbre. PERSONNE ne vous attend. PERSONNE ne rêve de vous rencontrer. Et SURTOUT PERSONNE NE VEUT VOUS ENTENDRE RACONTER VOTRE WEEK-END POURRI AU BAR PENDANT LES MORCEAUX LES PLUS CALMES. Les gens se foutent de savoir à quoi ressemblent Pascale Clark et Bernard Guetta, alors vous imaginez bien qu'ils n'ont rien à branler de votre gueule de français.
- Règle élémentaire #12 : Ne JAMAIS qualifier un groupe de "nouveau Beatles", de "nouveau Joy Division", de "nouveau Daft Punk" ou de "nouveau WHATEVER". Avez-vous déjà entendu un cuisinier dire que le Bok Choy était le nouveau brocoli ? Non. Alors arrêtez de raconter n'importe quoi.
- Règle élémentaire #13 : Ne JAMAIS donner d'avis objectif et mesuré sur un disque ou un artiste. Souvenez-vous que dans 99,9% des cas, vous avez affaire à des gros culs sans talent qui ont juste réussi à capter l'attention en copiant mollement des disques sortis il y a 30 ans dans l'indifférence la plus totale. Votre boulot est de transformer ces arnaques éhontées en un truc foutrement excitant. Et ce n'est pas en vous excusant avec de pathétiques "à mes yeux", "ce n'est que mon avis" et autres "ça n'engage que moi" que vous y arriverez.
- Règle élémentaire #14 : Ne JAMAIS décrire un disque. Un disque s'écoute, il ne se décrit pas. Parlez de votre rapport avec ce disque et de la façon dont il s'inscrit dans votre vie. C'est le seul truc qui peut éventuellement distraire les gens, à défaut de les intéresser. Ils se foutent de savoir que le deuxième morceau démarre sur 12 mesures de marimba et que le neuvième titre mêle astucieusement cuivres et accords mineurs. Principalement parce que c'est chiant. Accessoirement parce qu'ils le savent déjà.
- Règle élémentaire #15 : Ne JAMAIS chercher à être constant et irréprochable. On se trompe, on change d'avis, on dit des conneries, c'est la vie. N'oubliez jamais que les barons du bon goût finissent TOUJOURS de la même manière : on leur confie la rubrique jazz et ils disparaissent à jamais, avalés par le trou noir de l'ennui.
- Règle élémentaire #16 : Ne JAMAIS avoir plus de 5 journalistes musicaux dans son cercle d'amis proches. Soyez raisonnable, personne n'a envie de se coltiner des types atrocement fauchés et prêts à toutes les bassesses pour se ramasser un bout de cul.
- Règle élémentaire #17 : Ne JAMAIS accepter de poste de journaliste musical stagiaire. Le journaliste musical est techniquement à la première échelle de la chaîne alimentaire, juste en-dessous de l'aspirateur. Si vous êtes en dessous du journaliste musical, vous savez ce que ça signifie ? Que vous êtes une poussière de merde, exactement.
- Règle élémentaire #18 : Ne JAMAIS rendre ses papiers à l'heure. Ce métier ne vous apportera strictement RIEN, sachez donc le rendre un minimum excitant. Attendez la veille de la deadline pour commencer vos articles et rédigez tout d'une traite, sans jamais vous relire. Si possible, arrangez vous pour faire ça en fin de semaine histoire de bien pourrir ET votre week-end ET celui de vos collaborateurs.
- Règle élémentaire #19 : Ne JAMAIS refuser une interview avec Mark E. Smith. C'est le seul truc dans tout ce putain de boulot qui vous rendra un peu plus sexy, un peu plus crédible et un peu plus célèbre que la moyenne. Mais en aucun cas plus riche. RIEN, STRICTEMENT RIEN ne vous rendra plus riche dans ce métier.
- Règle élémentaire #20 : Enfin ne JAMAIS oublier l'essentiel : faire ce boulot le plus sérieusement du monde, sans jamais se prendre au sérieux une seule seconde. Comme tout le reste.
Avec votre permission, je grave au burin ces 20 règles sur le mur de marbre qui fait face à mon bureau... sans même attendre l'accord du rédac-chef ou du délégué SNJ.
RépondreSupprimerVraiment excellent. ROFLOL, j'ai même envie de dire.
RépondreSupprimerDans les expressions à proscrire, j'ajouterais : "un artiste écorché-vif" ou "un album dont on ne ressort pas indemne" : il n'y a rien de plus insupportable que ces formules toutes faîtes.
RépondreSupprimerArticle très marrant. Merci.
les écorché-vifs sont pourtant légion dans le milieu. l'humour est-il à proscrire également ?
Supprimerça donne trop envie d'être journaliste musical en tout cas
RépondreSupprimerje rajouterais que l'usage du terme (im)bitable peut permettre de bosser à Chronic' Art.
RépondreSupprimer"un album dont on ne ressort pas indemne"
RépondreSupprimerEn général, c'est plus utilisé pour parler d'un film ça :-D
Moi je casserais bien la gueule du prochain gars qui écrit Eponyme dans une de ses critiques
RépondreSupprimerOui mais le problème avec "éponyme" c'est qu'il n'y a pas vraiment d'équivalent ("self-titled", mais c'est encore pire)
RépondreSupprimerFoutrement bien troussé, mon cher ...
RépondreSupprimerautrement dit : bien dit !
SupprimerCa ressemble à une profession de foi. Ou à une reconversion.
RépondreSupprimerEt encore, "éponyme" signifie "qui a le nom du héros" : Oliver Twist ou Madame Bovary sont des romans éponymes, par exemple.
RépondreSupprimerMais l'erreur est passée dans le langage courant (enfin, celui des journalistes musicaux).
Pour être juste, il faudrait écrire, genre, "l'album homonyme de The La's", par exemple.
http://www.facebook.com/pages/DICTIONNAIRE-DE-LA-MAUVAISE-FOI-MUSICALE/163935351305
RépondreSupprimerClap, clap, clap !!!
RépondreSupprimer"foutraque" me rend fou
RépondreSupprimerMagnifique
RépondreSupprimerAhhhhhh quel journaliste musical ne se reconnait pas quelque part là dedans
RépondreSupprimerExcellent. Et au passage, ne jamais vouloir à tout prix classer le groupe dans une mouvance dont personne n'a jamais entendu parler
RépondreSupprimerLe site Foutraque aussi me rend fou.
RépondreSupprimerPar contre on peut écrire "Eviter de cliquer sur I LIKE de leur page" et surtout éviter de préciser page "Facebook" car c'est prendre les lecteurs pour des cons. Merde c'est que je viens de faire!
RépondreSupprimerOu aussi : "Ce nouveau combo écossais nous livre son premier effort (au titre éponyme, of course!).." juste insupportable !
RépondreSupprimerFaudrait écrire les 20 rêgles élémentaires du photographe de concert, ils sont pas mal dans le genre aussi ...
RépondreSupprimern'importe quoi
RépondreSupprimerbravo <3
RépondreSupprimerJe m'en sors pas trop mal, à part sur l'exécrable "opus" que je suis contraint d'utiliser parfois. Excellent post sinon !
RépondreSupprimerEt sur la tenue vestimentaire y'aurait aussi (cf. photo) : éviter de porter des chaussettes en laine sauvage sous des Repetto alors qu'il fait 35° à l'ombre. Ca fait un peu foutraque.
RépondreSupprimerexcellent ! j'en prendrais pour un dollar !
RépondreSupprimerPour le coup, je ne sais pas si je suis une bonne ou alors une très mauvaise journaliste musicale (d'un autre côté, j'écris depuis 2 ans dans des petits webzines).
RépondreSupprimerMais je dois reconnaître qu'après un tel post, le journalisme musical ne sera plus le même, si déjà ça pouvait être moins pompeux, ce sera déjà ça. Bravo!!!
Yeah! Grand article! Opus, j'utilise aussi. Mais quid de "séminal"? C'est pourtant un des clichés les plus utilisés, non? Groupe séminal, album séminal, etc...
RépondreSupprimerJ'ai eu ce privilège rare de faire une interview avec Mark.E Smith, malheureusement cette tête de con est passée devant moi en maugréant "fucking french" ou un truc du genre, et je me suis retrouvé à interviewer les seconds couteaux, dont un petit jeune (c'était en 93) super enthousiaste qui avait intégré le groupe 6 mois plus tôt et qui l'a quitté 6 mois plus tard.
RépondreSupprimerSinon j'ai toujours fait que des fanzines débiles (cf pppzine.free.fr en toute modestie). J'ai interviewé New Order, Nirvana, TAD, Echo & The Bunnymen et plein d'inconnus stupides... Suis-je un journaliste musical ? That is the question.
En tout cas à l'attention des lecteurs je confirme : tout est vrai dans ces quelques règles de bon aloi.
MERCI.
RépondreSupprimerHaha, ZZ top et les brocolis, excellents conseils. En rédigeant un blog de manière sporadique je me rends compte que je préécris mes articles pendant que j'écoute un concert. Je ne suis pas sure d'en profiter pleinement, mais en contrepartie je me marre pas mal de mes propres blagues, ce que le journaliste musical ne peut pas trop se permettre de faire. En plus il n'est pas anonyme, il peut toujours se faire refuser une interview la fois d'après s'il n'est pas sympa. Bref,le journalisme (musical ou pas) est un métier ingrat.
RépondreSupprimerNon, le pire restera : "opus éponyme"... Là, on a le concentré du concentré...
RépondreSupprimerBien fun, merci !
RépondreSupprimerPour ce qui est de la musique brésilienne, j'ajouterais "héritier de Tom Jobim", "grande dame de la samba", 'développe une énergie communicative" et "une rythmique impitoyable".
Excusez-moi mais si le problème se limitait à l'utilisation de termes convenus comme opus ou combo, ce ne serait vraiment pas grave... personnellement je suis nettement plus choqué par le fond que la forme depuis des années, le long et régulier glissement vers le vide et le fait que l'on serve la soupe à tout un tas de pseudo-artistes insipides et le plus souvent vulgaires.
RépondreSupprimerCosmo je suis à fond avec toi sur "Foutraque", j'ajouterais "décalé" qui me rend vraiment dingue
RépondreSupprimerRègle élémentaire #21 : Se rafraîchir la plume régulièrement : lire le magazine anglais The Wire, s'amuser à chroniquer pour rire un disque de Placebo ou de Jean-Louis Aubert, lire les Inrocks en surlignant les épithètes pénibles (foutraque/rigolard/prodige). Pour cette dernière idée prévoir gros stock de stabilo.
RépondreSupprimerIl y a aussi un gros gros retour des mots en -os. Des "chouettos" et "coolos", déjà rédhibitoires à l'oral, apparaissent régulièrement depuis 2-3 ans dans les chroniques, l'air de rien.
RépondreSupprimerMais après quand t'es vieux, tu peux faire jury dans des émissions de merde et dire que tu as très bien connu Jeanne Moreau. ça pose, un peu. Peut-être même que ça enrichit.
RépondreSupprimerBravo! et pour toutes ces raisons je me suis toujours contenté d'écouter en laissant les commentaires aux sans oreilles! merci
RépondreSupprimert'oublies juste une règle - la plus importante peut-être n°21 : ne jamais écrire d'article style "les 20 règles à suivre et/ou à ne pas suivre..."
RépondreSupprimerapparemment ça s'applique aussi aux twitters de critique ciné (d'une certaine Brigitte)
RépondreSupprimer"P. Sorrentino, un film un peu foutraque, avec des moments très drôles, et surtout une BO à tomber! Talking Heads is in the place!"
vu l'extrait du film, je sais pas comment on peut trouver ça objectivement "foutraque"
"Eponyme" est acceptable dans le cas d'Aladdin Sane de David Bowie.
RépondreSupprimerpas le temps de me branler sur le style journalistique et ce qu'il "faut" écrire ou pas, j'ai de la musique à écouter !
RépondreSupprimerEponyme est également acceptable pour l'Oiseau et l'enfant de Marie Myriam.
RépondreSupprimerAssurément l'un des 2 ou 3 meilleurs singles de ce début de décennie postmoderne, l'ombre de Nick Drake plane sur cette production subtile et décalée. Un must qui nous fait regretter l'ambiance du CBGB's en décembre 76.
c'est le post de la maturité
RépondreSupprimerIl y a aussi "galette", c'est l'"opus" des alternatifs.
RépondreSupprimerMais pour moi le pire de tout, en dehors de "comme si sa vie en dépendait", c'est l'adverbe "furieusement".
Il faudrait peut-être faire une liste similaire à l'intention des groupes en interview.
C'est une traduction tes règles, où est la VO ?
RépondreSupprimer@ Whistle Taste
RépondreSupprimerJe propose pour commencer : "c'est notre album le plus heavy".
C'est un post original, si c'était une traduction ce serait mentionné (et il y a de toute façon beaucoup trop de private jokes et d'allusions directes pour que ce soit une traduction).
RépondreSupprimerPersonne remarque la référence à Larry David en tant que génie ? Il était pourtant foutraquement le temps que quelqu'un le dise haut et fort.
RépondreSupprimerVous êtes des fascistes (proscrire des mots est fasciste). Probablement, aussi, que vous écrivez tous aussi mal les uns que les autres (mais ceci est une autre histoire).
RépondreSupprimerJe m'inscris en +1 pour l'interdiction définitive de "décalé" - sauf évidemment pour parler de coupé-décalé.
RépondreSupprimerMais j'ai oublié dans mon précédent commentaire le plus insupportable de tous : "univers".
Pour moi, "Univers" s'apparente aussi à "prestation" et "quitter l'aventure"... Le vocabulaire des amis de Pascal Nègre, en quelque sorte...
RépondreSupprimer"Ne JAMAIS essayer d'imiter Lester Bangs."
RépondreSupprimerRien à voir donc avec "Comment devenir rock critic ? Un voyage mégatonnique avec Lester Bangs ! par Lester Bangs"?
GigsterBang
Ca sent le vécu ;-)
RépondreSupprimermoi j'ai envie de dire : ne jamais devenir journaliste tout court.
RépondreSupprimerYeah!!! Merci pour le rofl - tout est si vrai!
RépondreSupprimerExcellent :)
RépondreSupprimerEt les formules que seul celui qui les a écrites comprend, c'est pas insupportable ça :)
De toute façon comme dit Franck Zappa :
"Écrire sur la musique, c'est comme danser sur l'architecture. C'est quelque chose de très stupide."
"Les chroniqueurs de rock sont des gens incapables d'écrire, interrogeant des gens incapables de parler, pour des gens incapables de lire. (1992)"
Ya un paquet de mots Inrocks qui ne passent plus : "jouisseur", "canaille", "foutraque" (en effet), "convoque", "crâneur", et l'immarcessible "on".
RépondreSupprimerça marche aussi avec la critique littéraire, croyez-moi
RépondreSupprimersuffit de switcher quelques noms, quelques verbes, mais la prose onctueuse on y a droit
Merci
Jeanne-a Debats
Damned je fais tout cela (et dans l'ordre en plus) : Dieu, que je m'aime-
RépondreSupprimerIl manque le précepte n°1 tristement réel : ne pas écouter un disque avant de le chroniquer, cela ne changera rien à la chronique…
RépondreSupprimerJuste génial. Et completement d'accord avec les deux citations de Zappa un peu plus haut. Mais rendons à César ce qui appartient à César ... Il y a trois filtres dans la musique : les DA, les journaleux et les DJ. Qu'ils fassent bien ou non leur boulot est une chose... mais le fait que nous écouterions tous la merde produite par le pelo du coins s'ils ne filtrait pas pour nous en est une autre. :) courage les gars même si vous dites de la merde, on lit quand même vos chroniques !
RépondreSupprimerEt moi qui voulait écrire biographie de Karl heinz Stockausen :p Prince Hussard
RépondreSupprimerPersonnellement, j'aurais ramené tout ça à une seule règle: "ne jamais devenir critique musical ni lire la moindre critique musicale, simplement écouter des disques"
RépondreSupprimerIl faut aussi arrêter avec les "c'est juste-ci" et "c'est juste ça".
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